mercredi 30 janvier 2013

Renaissance



Voici le chant d'une interminable solitude

Voici la perpetuelle floraison

D'une rose dans sa coquille

D'un jardin qui chante à l'unisson

Des notes comme des larmes

Venez, pauvres gens, venez écouter

Les chants comme un canon

Qui fredonnent

Puis qui entonnent
 
La perpétuelle floraison

D'une chanson

Douce et amer.


C'est un jardin à l'abandon

Jardin en friche

Où les bourgeons sans artifices

Pointent leurs nez dans un frisson


Que la rosée dans sa bonté
Se dépose sur son coeur, alors

Dans ce jardin abandonné

S'épanouiront les fleurs

Roses, pétunias, jacinthes et hortensias

Chanteront en cœurs

La perpétuelle floraison

Tous droits réservés ©FlorePotier2009



Le Temps passe




Mon visage se fond
S’efface dans le tien
Pourtant mon coeur reste le même
Qui suis-je ? 
Le temps passe 
Et alors ?
Je perds la face et je me vois en toi
Jeune avec la vie devant moi
Mon coeur reste le même
Je ne comprend plus
Qui puis-je ?
J’espérais l’éternité
Aujourd’hui
Je dois accepter la mort
J’étais une princesse
Le temps a séché mon coeur
J’ai cru en cet amour éternel
Le temps m’a tranché le cou

J’ai aimé et j’ai compris
Rien ne dure jamais`
Puis-je espérer l’éternité ?
Rien n’est moins sûre…

J’aimerais t’entourer de mes bras
Et te respirer toujours
Mais je dois accepter l’automne
Et cet hiver qui nous sépare
Car rien ne dure jamais

Je regarde cette étoile dans les yeux de mon enfant
Et dans ses yeux
Je vois mon coeur et mon éternité.
A jamais, je ne cesserais de vivre et j’aimerais à jamais.
Je resterais cette enfant qui regarde l’étoile merveilleuse.

Rien ne dure jamais
Mon temps s’enfuit dans tes yeux


Tous droits réservés ©FlorePotier2010