mercredi 30 janvier 2013

Renaissance



Voici le chant d'une interminable solitude

Voici la perpetuelle floraison

D'une rose dans sa coquille

D'un jardin qui chante à l'unisson

Des notes comme des larmes

Venez, pauvres gens, venez écouter

Les chants comme un canon

Qui fredonnent

Puis qui entonnent
 
La perpétuelle floraison

D'une chanson

Douce et amer.


C'est un jardin à l'abandon

Jardin en friche

Où les bourgeons sans artifices

Pointent leurs nez dans un frisson


Que la rosée dans sa bonté
Se dépose sur son coeur, alors

Dans ce jardin abandonné

S'épanouiront les fleurs

Roses, pétunias, jacinthes et hortensias

Chanteront en cœurs

La perpétuelle floraison

Tous droits réservés ©FlorePotier2009



2 commentaires:

Anonyme a dit…

on visualise bien le paysage au fur et a masure de la lecture de ton poème. continue flo. continue a nous faire vibrer. biz

Anonyme a dit…

Un doux papillon vient de se poser sur ton poeme petite soeur